Biographie
Biographie
Gabriel Bismut est un violoniste et altiste français, un compositeur et un enseignant.
Impliqué dans des projets de jazz, jazz manouche et musiques traditionnelles de la scène parisienne, il s'est produit dans des salles à Paris (Carré Bellefeuille, Studio de l'Ermitage, Sunset/Sunside, …), dans toute la France (festivals Souillac en Jazz, Poët-Laval Jazz, Inter'Val, …) et en Europe (Swing in the Wind (CH), Beat Onto Jazz (It), …).
En 2016 il crée le duo « Les Temps qui Courent » avec le pianiste Fady Farah, et enregistre un disque de jazz et musiques traditionnelles contenant ses compositions et arrangements.
Fin 2020, il sort, en collaboration avec l'accordéoniste/pianiste italien Maurizio Minardi, « Le Chat Brel », un album de compositions originales à l'esthétique jazz/world influencée par les musiques de film (Les Amis de la Musique Acoustique, Inouïe Distribution). Enregistré en quartette acoustique sous la direction artistique de Marc Berthoumieux, cet album a obtenu le soutien de l'ADAMI, du FCM, de la SCPP du CNM et de la SPEDIDAM. « Persévérance », composition de Gabriel Bismut, a été sélectionnée pour une playlist officielle de YouTube Music et totalise aujourd'hui plus de 60000 streams (lien).
Par ailleurs, Gabriel poste régulièrement du contenu pédagogique sur sa chaîne Youtube. L'une de ses vidéos a été vue plus de 80000 fois (lien).
Fortement attiré par le rôle de compositeur à part entière, il écrit en 2022 la musique d’un album pour piano qui se veut la bande son d’un film imaginaire. Il y met toutes ses influences allant du classique à la musique “easy listening” en passant par le jazz et le rock. Enregistré par le pianiste Nacer Zerfaoui et le violoncelliste Théophile Dugué, il sortira en mars 2024 (Les Amis de la Musique Acoustique, Inouïe Distribution).
Pourquoi le Jazz !
J'ai commencé le violon à l'âge de 4 ans et demi. Je me souviens encore de l'instant magique où j'ai découvert pour la première fois la boîte du violon entrouverte, que mes parents avaient posé dans le salon à mon intention. Avec un grand frère et une petite sœur jouant du piano, la musique était omniprésente dans ma famille. La musique classique régnait en maître, mais souvent nous nous amusions à reproduire à l'oreille les musiques de films que venions de voir. J'ai ainsi appris le piano en autodidacte afin de pouvoir rejouer les musiques d'Ennio Morricone, James Horner, John Williams, et aussi Prokofiev dans le film Alexandre Nevski. C'est de là qu'est née ma passion pour les belles mélodies et pour la composition. Adolescent, j'ai découvert les musiques de mon époque, les groupes de rock comme Radiohead, de metal comme Metallica, ou le blues de Stevie Ray Vaughan. J'ai alors mis le violon de côté pendant 7 longues années durant lesquelles j'ai joué de la guitare comme un fou, au grand dam de mes parents. J'ai cependant réalisé que la guitare n'était pas mon instrument, qu'elle n'était pas le prolongement de ma pensée et qu'avec elle je ne trouverais pas mon son. J'ai donc repris le violon, en ayant conservé de cette parenthèse rock le goût pour l'improvisation, qui ne m'a jamais quitté depuis.
C'est donc tout naturellement que mon intérêt pour l'exploration et la recherche musicale m'a orienté vers le jazz, que j'ai découvert grâce à ses représentants dont le fort sens mélodique me touchait, comme Django Reinhardt, Stephane Grappelli ou Keith Jarrett. J'ai ensuite découvert le jazz plus brut et moins accessible de Thelonious Monk ou le mysticisme si émouvant de John Coltrane. Un des très rares disques de jazz de la discothèque familiale, une compilation d'enregistrements d'Art Tatum, m'a fait comprendre que le jazz était une musique ouverte dans laquelle je pourrais trouver la même richesse et la même liberté harmonique que chez les compositeurs classiques que j'affectionnais le plus, comme Chostakovitch. La porte était donc ouverte pour que je me plonge à corps perdu dans cet univers et ses nombreux ambassadeurs.
C'est donc tout naturellement que mon intérêt pour l'exploration et la recherche musicale m'a orienté vers le jazz.
Bien que j'aie depuis exploré plusieurs styles de musiques, les musiques traditionnelles celtes ou tzigane, les musiques latines, africaines, qui nourrissent fortement ma créativité, le jazz reste ma musique de référence, qui me donne envie de continuer à m'enrichir de nouveaux rythmes, de nouvelles mélodies ou harmonies. C'est pour moi une musique universelle, que l'on peut apprécier à n'importe quel moment de sa vie, dans n'importe quel état émotionnel, une musique dont le langage est si riche qu'il englobe tout les styles, tout en étant incroyablement cohérent. Cette musique permet selon moi de décrire l'état du monde et de son propre monde interne. Lorsque je ne sais pas quelle musique écouter ou jouer, jouer ou écouter du jazz reste pour moi la meilleure solution.